Population mondiale
Accueil Notre terre Population mondiale Energies disponibles Le transport Le chauffage Les solutions Vos actions Les Grands Projets Liens utiles

 

La croissance de la population mondiale
La densité de la population
Les ressources d'élevage et agricoles
L'appauvrissement de la ressource agricole

 

La croissance de la population mondiale

La population mondiale a commencé à connaître une croissance à partir du moment où l'homme s'est organisé en structure sociale qui lui a permis de s'affranchir du modèle de proies et prédateurs.

En l'an 0 la population mondiale était estimée à 170 millions d'habitants.
En l'an 1000 la population atteignait 310 millions d'habitants
En 1500 la population atteignait 425 millions d'habitants
En 1815 la population atteignait 1000 millions d'habitants.

Jusqu'à cette date la croissance de la population n'a pas dépassé 4 millions d'habitants par an.
Les guerres et les pandémies n'ont eu que peu d'impact sur la population mondiale.
Entre 540 et 770 la peste a tué 100 millions d'habitants. Durant cette période la population est restée simplement stable à 190 millions d'habitants.
La croissance faible de la population était principalement due à la forte mortalité infantile et à l'espérance de vie inférieure à 40 ans.

A partir du début de l'ère industrielle en 1815 La population a augmenté de plus en plus vite.
En 1850  1260 millions
En 1900  1650 millions
En 1927  2000 millions
En 1960  3000 millions
En 1974  4000 millions
En 1987  5000 millions
En 1999 on passait le cap des 6000 millions.

La croissance de la population a augmenté de manière fulgurante en passant de 7 millions par an en 1815 à plus de 77 millions par an en l'an 2000.

Si cette croissance ne se modifie pas nous serons 9000 millions en 2050 
et plus de 13000 millions en 2100.

Retour haut de page

La densité de la population

En l'an 0 la densité moyenne ne dépassait pas 1.2 pers/km2 et moins de 9 pers/km2 en milieu urbain
la densité de population en milieu urbain a progressé encore plus vite que la croissance de la population.
En l'an 1000 la densité urbaine dépassait 15 pers/km2
En 1815 cette densité atteignait 48 pers/km2
De nos jours la densité urbaine moyenne dépasse 315 pers/km2 pour une densité moyenne de 44 pers/km2.
Mais ces chiffres cachent d'extrêmes disparités.
Par exemple les densités urbaines les plus fortes sont:
Le Caire 35 000 pers/km2
Manhattan 25 000 pers/km2
Paris 21 000 pers/km2
Macao 19 000 pers/km2
Lyon 10 000 pers/km2
Grenoble 8 500 pers/km2
Hong Kong 7 000 pers/km2

Les densités par pays les plus élevées sont:
Bangladesh 1000 pers/km2
Japon 337 pers/km2
Inde 329 pers/km2
Allemagne 230 pers/km2
Italie 195 pers/km2
Chine 136 pers/km2
France 112 pers/km2
Etats unis 31 pers/km2
De telles densités impliquent bien entendu des infrastructures urbaines particulièrement denses.
Les réseaux de transport doivent être conçus pour pouvoir absorber les mouvements quotidiens de la population et les transports de denrées de première nécessité.
La consommation d'eau potable implique des centrales de traitement d'eau démesurées et des perturbations dans les écoulements fluviaux du fait de l'importance des prélèvements très localisés.

Retour haut de page

Les ressources d'élevage et agricoles

La surface des terres émergées de la planète est de 150 millions de kms2. les terres cultivables représentent actuellement 11% de cette surface, les pâturages 27% et les forets 32%.
Actuellement en moyenne chaque habitant dispose de 3 km2 pour produire son alimentation annuelle de fruits, légumes et céréales et de 7 kms2 pour produire la viande consommée.
Cette surface moyenne est très inégalement répartie et utilisée selon sa situation géographique.
Les pays riches disposent de plus de surface et plus de moyens avec des rendements à l'hectare très supérieurs à ceux des pays pauvres qui de surcroît sont souvent confrontés à des climats moins favorables à la culture.
Pour subvenir aux besoins de l'élevage les terres agricoles sont utilisées de manière intensives et leurs surfaces augmentent au détriment des zones forestières.


En 2100 La densité urbaine dépassera en moyenne 700 pers/km2
La surface cultivable par habitant sera de moins de 5 km2 pour produire la totalité de son alimentation annuelle

 
L'Appauvrissement de la ressource agricole

Les sols agricoles génèrent eux même leur humus par décomposition des végétaux mort sous l'action de bactéries et de micro-organismes. Naturellement un sol est riche et fertile si sont activité micro-biologique est forte.
Il n'y donc pas besoin d'engrais pour qu'un sol soit fertile. Hors depuis les années 1970 l'agriculture intensive a eu recourt à des engrais chimiques, des traitements à base de pesticides et antifongiques, qui ont détruit l'activité micro-biologique des sols renforçant encore cette démarche par la perte de fertilité des sols.
De plus l'utilisation de machines agricoles surpuissantes a permis d'utiliser des techniques de labour profond qui n'ont fait que renforcer l'épuisement des sols.
L'autre conséquence est que l'arrêt d'activité micro-biologique des sols les rends inertes et ils se tassent ce qui accélère les phénomènes d'érosions car les eaux de pluies ne peuvent plus rentrer dans le sol.
 
A ce jour les sols cultivées de manière intensives ont une activité micro-biologique d'à peine 10% par rapport l'état naturel.

Nous allons être confronté à un écroulement brutal de la fertilité de nos sols qui ne nous permettra plus de répondre au besoin alimentaire de la planète. 

De plus l'usage intensif de pesticides a pour conséquence directe une mortalité dramatique des abeilles. Hors les abeilles ont un rôle majeur dans la production agricole par la pollinisation sans laquelle il n'y aurait plus de fruits, légumes, oléagineux, café, cacao soit pratiquement 70% des cultures.
Les conséquences seraient de créer des famines, des tensions sociales et internationales à une échelle sans précédent.

 

Retour page d'accueil