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Le constat actuel développé dans les pages "Notre Terre", "Population mondiale" et "Énergie disponibles"est que:

Nous n'avons pas d'autre choix que de préserver notre planète Terre.

Si la croissance de la population ne se modifie pas nous serons 9 milliards en 2050 
et plus de 13 milliards en 2100.

En 2100 La densité urbaine aura doublé et dépassera en moyenne 700 pers/km2
La surface cultivable par habitant sera de moins de 5 km2 pour produire la totalité de son alimentation annuelle

Actuellement le transport représente 27 % et le chauffage 46% de l'énergie totale consommée sur la planète soit les 3/4 de notre consommation.

Il y a actuellement plus de 16000 espèces menacées de disparition ce qui représente un tiers des amphibiens et un quart des espèces terrestres.
Prés de 800 espèces sont officiellement disparues pour des causes directement liées à l'activité humaine.


La survie de l'espèce humaine est dépendante de la biodiversité

Le problème qui va se poser avant même l'épuisement des énergies disponibles va être l'échauffement de la planète par les émissions de CO2 et de méthane.

Sur les 100 dernières années l'échauffement moyen de la terre a été d'environ 0,7°C.
Hors nous constatons déjà des effets notables sur le climat, la fonte des glaciers, l'accélération de la désertification et la modification de l'écosystème.
Le milieu scientifique estime qu'un réchauffement supplémentaire de 1,5 à 2°C serait la limite permettant de ne pas provoquer des dégâts irréversibles.

Les possibilités de solutions

L'énergie grise:
   
Les solutions individuelles
    Le transport
    La voiture électrique
    Le chauffage
    La maison passive
    La consommation énergétique d'un logement
    Les réflexes de consommateur
    Les déchets

Les solutions politiques et industrielles
    Le principe de croissance
    Localisation industrielle
    L'organisation urbaine
    Organisation des modes de productions alimentaires
    Zones de reconstruction de la biodiversité

Les dix éco-commandements

Les possibilités de solutions

Vers 2050:
Partant du constat qu'en 2009 nous émettions 70 millions de tonne de CO2 par jour 
alors que les océans et les forets pouvaient en absorber 35 millions, l'objectif était de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 50%.
En 2019 le constat est que nous émettons pratiquement 90 millions de tonnes par jour mais que les océans et forets du fait de leur dégradation n'en absorbent plus que 30 millions de tonnes, l'objectif est maintenant de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 66% !!!
Ceci se traduit par un effort majeur pour les pays riches à - 80% alors que les pays pauvres doivent être accompagnés dans une logique de développement durable et limiter la croissance de leurs émissions.

L'énergie primaire pour le chauffage pourrait être majoritairement solaire et géothermique
.

Les moyens de transport pourraient utiliser à 80% des énergies primaires renouvelables

La tendance de croissance de la population mondiale pourrait s'inverser
et à terme la population pourrait même diminuer par une baisse de la natalité. Ce phénomène se produit naturellement lorsque les pays se développent. L'objectif est loin d'être simple mais moins cette population consommera de manière générale, plus le seuil critique de la population supportable par notre planète pourrait être élevé. Aujourd'hui avec notre consommation actuelle ce seuil critique ne dépasserait pas 2 milliards d'habitants.


Avant 2020:
Cette butée est liée au fait que le phénomène d'échauffement de la planète possède une inertie de plusieurs dizaines d'années et qu'il faudra cette période pour constater des effets notables d'inversion du phénomène après avoir fait les efforts nécessaires.

Nos constructions neuves pourraient dés à présent atteindre une consommation de chauffage inférieure à 15 Kwh/m2 et par an

Des chantiers de grande ampleur permettraient d'améliorer la qualité d'isolation du parc immobilier existant et diviser par 4 la consommation d'énergie de chauffage.

Nous pourrions dés à présent utiliser des moyens alternatifs de transport moins polluant et réduire nos distances de transport annuel.

Nous pourrions engager des chantiers de restructuration des réseaux de circulation urbains orientés sur une forte diminution des moyens automobile au bénéfice de la marche à pieds, vélo, transports en commun électriques

Notre mode d'alimentation pourrait être plus orienté sur les végétaux et moins sur les protéines animales 
car l'élevage est plus consommateur d'énergie que l'agriculture.
70% de la production agricole mondiale est destinée à l'alimentation du bétail. De plus la production agricole destinée au bétail  est principalement localisée dans les pays pauvres et génère des transports sur de longues distances pour nourrir les animaux situés dans les pays riches en consommant par conséquent de l'énergie.

Nous pourrions créer des zones protégées de l'activité humaine pour recréer la biodiversité

L'Énergie Grise:

Cette notion est fondamentale pour pouvoir établir le bilan global d'une action.
L'énergie grise correspond à celle consommée pour la fabrication d'un objet.
Par conséquent lorsque vous remplacez un appareil par un modèle moins consommateur d'énergie il y a  une période d'amortissement avant de faire réellement une baisse d'émissions de CO2.
Par exemple:
Produire une voiture de 1000 kg émet 5500 kg de CO2 
Détruire une voiture de 1000 kg émet entre 200 et 300 kg de CO2 selon le taux d'éléments recyclables
(si vous émettez 100 g/km de moins qu'avec votre ancienne voiture il vous faudra parcourir au moins 55 000 kms à 
60 000 kms, en étant cohérent entre le poids d'un ancien modèle consommateur et lourd,
avant d'avoir un bilan positif)

Pour être précis il faudrait considérer les pièces d'usure que vous avez remplacé.
Par exemple 4 pneus de 7.5 kg vont émettre 300 kg pour leur fabrication et
10 à 20 kg de CO2 pour leur destruction. Le chiffre plus réel pour arriver au bilan zéro de CO2 serait de 65000 kms dans une opération de remplacement d'un modèle de voiture consommant 10l/100 kms par un modèle consommant 5 l/100 kms.

La fabrication d'un ordinateur de bureau va émettre 350 kg de CO2 dont 180 kg rien que pour l'écran
La fabrication de 1 m2 de panneaux photovoltaïque va émettre 400 à 550 Kg de CO2 selon la technologie utilisée
Ce bilan CO2 existe également pour l'alimentation par exemple produire 1 kg de bœuf émet 8 kg de CO2 ou produire 1litre de lait émet 1,8 Kg de CO2


Les solutions individuelles

C'est avant tout le comportement individuel qui dicte les orientations collectives y compris au niveau politique, industriel et commercial

Transport

L'objectif de chacun pourrait être de limiter son kilométrage annuel automobile à 5000 kms sachant que la moyenne est d'environ 20 000 kms par an et de réaliser ces 15000 kms de différence par des moyens alternatifs de transport.

Pour les déplacements inférieurs à 1 km et qui correspondent à 20% des trajets en voiture!
la marche à pieds est de loin le moyen le plus économique en coût comme en énergie et de surcroît excellent pour la santé en réduisant les risques cardio-vasculaires et le surpoids.
De plus sur de si petits trajets le pot catalytique est inefficace.
Pour les déplacements inférieurs à 10 kms ce qui correspond à 70% des trajets en voiture!
le vélo (simple ou électrique selon le relief ou la condition physique de la personne) et les transports en commun électriques sont les moins émetteurs de polluant. Cette distance pour un non sportif prend environ 30 minutes. 
En voiture en ville vous passerez selon le trafic bien plus de temps.
En étant optimiste vous gagnerez moins de 5 minutes en voiture sur cette distance par rapport au vélo et vous supprimeriez vos émissions de CO2, économiseriez le coût du carburant et vous seriez en bien meilleure forme.
Au delà de 10kms le scooter ou la moto sont préférables, plutôt de faible cylindrée, naturellement moins gourmand en énergie du fait d'un poids limité entre 120 et 200 kg. 
Vous pouvez vous fixer une consommation inférieure à 4 l/100 kms lors de votre achat.

Ces solutions en milieu urbain régleraient à elles seules les encombrements, la pollution, réduiraient le coût des infrastructures de parking, voiries et apporteraient des gains sur les dépenses de santé.
Le climat n'est pas un facteur limitatif car les pays utilisant le plus ces modes de transport son plutôt nordiques.

La voiture électrique

Contrairement à ce que l'on pourrait croire la voiture électrique n'est pas une solution pour réduire les émissions de CO2, mais simplement pour déporter la pollution en dehors des milieux urbains à proximité des zones de production d'énergie.
En effet la voiture électrique utilise l'électricité qui n'est pas une énergie primaire mais un vecteur d'énergie car l'électricité est fabriqué majoritairement à partir d'énergie fossile
ainsi selon les pays une voiture électrique va émettre plus de CO2 qu'une voiture à essence ou gasoil (à titre indicatif une voiture française émet en moyenne 165 g de CO2/km)

En chine
un véhicule électrique émettra entre 200 et 250 g de CO2/km car l'électricité est produite en grande partie avec du charbon.
Aux états unis les émissions de CO2 seraient comprises entre 150 et 200 g de CO2/km pour les mêmes raisons
En Europe les émissions de CO2 moyenne seraient de 165 g de CO2/km avec des extrêmes variant de 11 g de CO2/km pour la Suède à 290 g de CO2/km pour le Luxembourg en passant par 165 g de CO2/km pour l'Allemagne.
En France
du fait que la production d'électricité est très majoritairement produite dans les centrales nucléaires les émissions de CO2 passeraient à 50 g de CO2/km.


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Chauffage
L'énergie consommée actuellement pour le chauffage dans un logement est en moyenne 200 kwh/m2 et par an.
A partir de 2012 la limite de consommation sera fixée à 50 kwh/m2 et par an pour les nouvelles constructions.
Cette consommation inclut le chauffage, l'eau chaude sanitaire et les auxiliaires (ventilation, pomes de circulation).

Non seulement ce seuil n'est pas suffisant mais il est déjà possible d'atteindre des seuils inférieurs à 15 kwh/m2 et par an sans dépasser 10% de surcoût de construction.

Pour une construction neuve:
Donnez pour objectif ce seuil de 15 kwh/m2 et par an de consommation de chauffage à votre constructeur.
Techniquement l'isolation des murs, sols et plafonds sont renforcés, les fenêtres sont en double voire triple vitrages et disposées sur les cotés ensoleillés et supprimant toute ouverture au nord.
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Une VMC (ventilation motorisée contrôlée) à double flux (réchauffage de l'air entrant par la chaleur de l'air sortant) élimine les dernières pertes de calories. VMC double flux.JPG (35633 octets)
L'isolation par l'extérieur est particulièrement intéressante car elle supprime très facilement tous les ponts thermiques et bénéficie de l'inertie thermiques des murs qui améliore le confort par une meilleure qualité de la régulation thermique.
Cette solution est adaptée aussi bien pour le neuf que pour la rénovation et présente l'avantage de ne pas réduire votre espace intérieur ni perturber votre intérieur durant les phases de travaux mais change l'aspect extérieur de votre logement. 
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Pour la rénovation:
Les fenêtres
peuvent représenter 10 à 30% des pertes thermiques. Elles peuvent être remplacées par des modèles à double ou triple vitrage
L'isolation en toiture est souvent simple de mise en oeuvre et peut réduire de 30% les déperditions de chaleur.

Si l'installation d'une VMC double flux est trop complexe, vous pouvez opter pour un modèle hygro B qui ferme les entrées d'air lorsque le taux d'humidité est faible 
(c'est souvent le cas en hiver)
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En étant pessimiste sur des logements mal isolés vous pourriez réduire votre dépense d'énergie au moins par 4.

Il est important que La source d'énergie de chauffage ait un bon rendement énergétique et de préférence sans utiliser d'énergie fossile.

La pompe à chaleur, alimentée à l'électricité prélève des calories soit dans l'air, dans l'eau ou dans le sol. Ce dispositif possède en général un rendement thermique supérieur à 3 selon le modèle et la température de la source de calories. Plus la source est froide plus le rendement baisse.
L'installation est composée d'un échangeur externe et d'un groupe de régulation et de contrôle
Une chaudière à bûches ou à granulés de bois utilise une source d'énergie renouvelable . L'intérêt de la filière bois c'est que le CO2 émis lors de la combustion correspond à celle absorbée durant la croissance de l'arbre.
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Une chaudière à gaz à condensation reste la dernière solution avec un rendement élevé, mais utilise de l'énergie fossile même si la consommation est plus réduite que les anciennes générations.
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La maison passive
Un logement passif n'est pas un concept mais une réalité. Il s'agit d'un logement sans aucun moyen de chauffage pouvant consommer de l'énergie!
L'énergie est apportée par la chaleur des occupants, des appareils fonctionnant à l'intérieur et surtout une utilisation optimale des rayonnements du soleil.
Cet apport compense les très faibles pertes inférieures à 15KWh/m2 et par an.

L'isolation renforcée, de préférence extérieure, supprime tout pont thermique et infiltrations d'air non contrôlées. 
Les fenêtres sont en triple vitrage et orientées au sud.

La ventilation contrôlée est de type double flux permet de réchauffer avec un rendement de plus de 80% l'air frais rentrant de l'extérieur par l'air chaud sortant de l'intérieur.
Le principe du puit canadien permettant de préchauffer l'air rentrant par un circuit passant en sol profond permet d'apporter des calories prélevés dans le sol.
La géométrie du bâtiment est plutôt compacte pour limiter les surfaces d'échange vers l'extérieur.
Les fenêtres peuvent être par exemple équipées de rideaux à lames externes qui s'orientent et
les avancées de toit sont calculées pour laisser entrer directement le soleil l'hiver et se protéger du soleil l'été.
Le surcoût de 10 à 15 % à l'achat est amortie en quelques années par l'absence de coût de chauffage.

 
Consommation énergétique d'un logement
Après le chauffage la répartition des dépenses énergétiques pour une famille de 4 personnes est la suivante:
Production d'eau chaude sanitaire 3000 à 4000 kwh par an
Réfrigérateur de 700 à 1000 Kwh par an
Congélateur de 600 à 900 kwh par an
Cuisinière électrique avec four 500 à 800 kwh par an
Lave vaisselle de 400 à 600 kwh par an
Lave linge de 250 à 400 kwh par an
Téléviseur de 100 à 600 kwh par an (selon les modèles et le nombre d'heures d'utilisation)
Ordinateur de 200 à 400 kwh par an (même critères qu'un téléviseur)
Éclairage de 200 à 400 Kwh par an (sera fortement réduit par les lampes à basse consommation)

Il est préférable de choisir des appareil de classe A++ qui permettent selon le type d'appareil de réduire de 15 à 30% la consommation d'énergie.
La production d'eau chaude par un insolateur solaire réduit la consommation d'énergie de 70 à 80%.
L'isolation des tuyaux de chauffage permet de réduire encore les pertes jusqu'a 5% selon la longueur et l'endroit de cheminement des tuyaux (éviter les zones exposées au froid).
Il existe également des cumulus équipés d'une pompe à chaleur ce qui permet de réduire la consommation par 2 ou 3 avec un investissement limité et techniquement très simple.
Une simple gaine a travers un murs permet de rejeter l'air froid à l'extérieur. L'alimentation électrique et les raccordements en eau restent inchangés.

La programmation est un élément important pour optimiser la consommation globale.
en effet le fait de baisser la température lorsque le logement est inoccupé réduit la consommation.
La règle empirique est de 1°C de moins correspond à 7% de réduction de consommation d'énergie.

De même la précision de la régulation est importante. Un régulateur mécanique donne généralement une précision de +/- 0;7°C alors qu'une régulation électronique permet d'atteindre +/- 0,2°C.


Évitez d'allumez un appareil si ce n'est pas nécessaire
(un téléviseur ou un ordinateur en fonctionnement sans utilisateur est une perte directe d'énergie).

Il est préférable de ne pas laisser les appareils en mode veille car il reste une consommation résiduelles de quelques watts.
En Europe le mode veille des appareils génère 14 millions de tonne de CO2 par an.

Vos lave vaisselle, lave linge auront un meilleur rendement lorsqu'il sont utilisés remplis.

En limitant le plus possible le temps d'ouverture du réfrigérateur et du congélateur vous réduirez les pertes.

Il est préférable d'utiliser pour la cuisine des moyens de chauffage et cuisson à haut rendement

En éclairant que la pièce où vous vous trouvez vous limiterez la dépense d'énergie. Il vaut mieux évitez la multitude d'éclairage destinés à la décoration. Le mode de luminaire (éclairage direct, indirect, vers le haut, vers le bas, directif...) a une grande influence sur le rendement de l'éclairage.

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Réflexes de consommateurs
Vous pouvez limiter l'énergie de transport en préférant les petits magasins de proximité accessibles à pied avec un cabas plutôt qu'un hypermarché qui nécessitera 10 ou 20 kms de transport en voiture.
L'autre effet est de n'acheter que l'essentiel nécessaire pour 2 ou 3 jours ce qui limitera les pertes de produits frais qui ont du mal à se conserver sur une période d'une semaine.

Préférez des produits fabriqués ou cultivés le plus possible à proximité.
Des produits cultivés ou fabriqués à l'autre bout de la planète, alors que nous pourrions facilement les produire localement, génère des dépenses d'énergie de transport plus importantes.
L'étiquetage des produits donne rarement cette information mais de nombreux sites Internet de consommateurs donnent des informations utiles.

Préférez des produits frais de saison. Dans le cas contraire ils auront été soit produits dans un autre pays soit conservés dans des réfrigérateurs ayant consommé de l'énergie et de surcroît avec des traitements chimiques de conservation.
Des associations de vente directe de producteurs, biologique de préférence,  à consommateurs existent et permettent de garantir la qualité des produits et une rémunération correcte du producteur sans surcoût pour le consommateur.

Préférez des produits robustes, facilement réparables si nécessaire, plutôt que des produits à bas prix qui seront rapidement inutilisables et qui généreront des déchets.

Pour vos meubles, parquets, menuiseries préférez des bois ayant le label FSC (gestion durable des forets) pour ne pas contribuer à la déforestation notamment des bois exotiques

Les phénomènes de mode qui vous sollicitent pour consommer la plupart du temps de l'inutile contribuent à la surconsommation.
Une grande partie des téléphones portables sont par exemple remplacés après 1 an d'utilisation même si l'appareil n'est pas réellement non fonctionnel mais simplement par envie de posséder le dernier modèle.
Avec une durée de vie de 2 à 3 ans le phénomène est le même pour les ordinateurs.
Ces produits très générateurs de déchets terminent leur vie en Afrique ou en Asie où la population les démonte pour séparer les déchets, mais en dehors de toute réglementation avec pour résultat des catastrophes sanitaires pour les populations.

Vous pouvez indiquez sur votre boite aux lettres que vous ne voulez pas recevoir de publicité qui finissent à 80% à la poubelle sans avoir été réellement lues.

Vous pouvez vous poser la question En ais je réellement besoin?

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Les déchets
Dans le monde tous les ans 2500 millions de tonnes de déchets sont générés dont 400 millions sont classés comme dangereux.
Les appareils électroniques représentent plus de 40 millions de tonnes de déchets dont seulement 20% sont recyclés.

En France un habitant jette en moyenne 390 kg de déchets ménagers par an ( pour comparaison un américain en jette 
700 kg par an alors qu'un indien n'en jette que 150 kg) soit un total de plus de 28 millions de tonnes par an pour la France. 
Ce tonnage augmente d'environ 20% tous les 10 ans.
Moins de 15%  de ces déchets sont recyclés
30% de déchets sont biodégradables
25% de ces déchets sont du  papier
13% de ces déchets sont du verre
11% de ces déchets sont du plastique

Pour ceux qui possèdent un jardin, l'utilisation d'un composteur permet de récupérer les déchets biodégradables.

Lorsqu'un appareil ne fonctionne plus vous pouvez avoir le réflexe de le réparer au lieu de le jeter.
6 fois sur 10 il s'agit simplement d'un nettoyage, 3 fois sur 10 il y a des pièces d'usures à remplacer et seulement 1 fois sur 10 l'appareil est réellement hors d'usage.
Par conséquent il est possible de réduire par 10 les déchets d'appareils en faisant l'effort d'essayer de le réparer par vous même ou en vous faisant aider par un proche.

Pour vos imprimantes vous diminuerez vos déchets par 5 à 8 en rechargeant vos cartouches d'imprimantes dans des magasins spécialisés plutôt que d'en racheter des neuves à chaque fois.

Ne jeter plus vos piles non rechargeables, utiliser les nouvelles générations de chargeur de piles qui permettent de les recharger 10 à 15 fois et réduit par conséquent la quantité de ce type de déchet très polluant.

Lorsque vous ne voulez plus de quelques chose vous pouvez avoir le réflexe de l'offrir à vos connaissances ou à des associations qui redistribuent ces objets aux personnes les plus démunies.

Il est préférable de choisir des produits qui ont le moins possible d'emballage et qui peuvent être recyclables tels que du papier ou du carton ou portant des écolabels ( NF Environnement;  Eco Label Européen...) pour en savoir plus sur les logos
Par exemple vous pouvez choisir votre viande à la coupe plutôt qu'en emballage pré conditionné qui contient du polystyrène, plastique et carton superflus.
Il existe désormais des distributeurs en vrac de pâte, riz, café...dans les magasins.

En utilisant des sacs réutilisables pour le transport vous limiterez la consommation de sacs plastiques jetables qui sont une catastrophe environnementale sans précédent.

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Les solutions politiques et industrielles

Il est fort probable que les orientations actuelles politiques et industrielles doivent être fondamentalement remises en cause.

Le principe de croissance
La croissance continue n'est pas compatible avec une planète dont les ressources sont limitées et constantes.
L'histoire de l'humanité avec une organisation sociale ne remonte qu'à environ 10000 ans.
La population croit depuis le début de l'ère industrielle de manière exponentielle et sa consommation de ressources énergétique et alimentaire augmente encore plus rapidement.
La terre est incapable de supporter cette croissance.
La décroissance de la population par la limitation des naissances pourrait être une solution, ce qui aurait pour effet un vieillissement de la population mondiale durant plusieurs dizaines de générations.
L'équilibre sociale entre générations devrait donc être revu pour permettre aux populations plus âgées de vivre tout en maintenant une structure sociale active.
La réduction forte de notre besoin énergétique et de notre mode d'alimentation limiterait l'ampleur du phénomène.
Après cette phase de décroissance il faudrait trouver un équilibre pour maintenir une population constante pour ne plus se retrouver dans cette situation critique.

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Localisation industrielle
Une organisation des marchés plus locale permettrait de réduire la dépense énergétique de transport.
Plus la production est proche des zones d'utilisation moins il y a de transport.
Une réglementation pourrait permettre au consommateur d'identifier toutes les zones géographiques utilisées dans la fabrication d'un produit de consommation ou alimentaire.
Tout produit fabriqué devrait être réparable et d'une durée d'utilisation raisonnable.
Les produits jetables sont très générateur
s de déchets et n'ont pas une durée de vie raisonnable.

L'organisation urbaine
L'organisation des centres urbains pourrait privilégier les transports non polluants comme la marche à pieds, le vélo et les transports collectifs électriques de type tramways permettant de relier les périphéries des villes à leur centre sans utiliser de voiture individuelle.
La réduction du trafic routier permettrait naturellement d'utiliser une partie du réseau routier en limitant les coûts des travaux nécessaires à l'usage de ces moyens de transport non polluants.
Les grands axes seraient composés de larges trottoirs, de voies pour les tramways et de voies pour les vélos et les véhicules électriques. Ces véhicules électriques pourraient être utilisés avec la même logique de location de vélos urbains aujourd'hui car la notion de voiture personnelle pourrait être un concept à revoir.

Les transports individuels en dehors des centres urbains pourraient majoritairement utiliser le train avec la nécessité de réhabiliter les réseaux secondaires actuellement sous exploités voire en cours de démontage.

Les véhicules individuels motorisés pourraient être limités en poids en dessous de 800 kg et d'une puissance inférieure à 50 ch, leur vitesse maximale en étant limitée à 100 km/h permettrait de diminuer dans de fortes proportions leur consommation d'énergie.
La motorisation pourrait utiliser une source d'énergie renouvelable.

La réglementation dans les constructions pourrait évoluer en limitant la consommation de chauffage à moins de 15 kwh/m2 et par an. Ceci impliquerait de lancer un projet international de réhabilitation de moyens de logement et de revoir la totalité du parc immobilier.
Ceci serait techniquement possible dés aujourd'hui.

En produisant le plus localement possible l'énergie consommée par les habitations par des insolateurs pour l'eau chaude et des générateurs photovoltaïques ou éolien pour l'électricité en complément des réseaux existants nous pourrions développer ces modes de production et en améliorer encore le rendement en réduisant les pertes de transport.

Nous pourrions réduire au minimum l'éclairage public et routier dans les zones spécifiques et dans des tranches horaires limitées.

Il serait techniquement possible de définir des contraintes de consommation de l'électroménager à 70% maximum des critères classés actuellement comme A++.

Les fonctions veilles pourraient consommer moins de 1w par appareil permettant simplement un redémarrage programmé ou à distance.

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Organisation des modes de productions alimentaires
La production de protéines animales par l'élevage ou la pêche est très consommatrice d'énergie et génère des pollutions très concentrées.

Les fermes aquacoles produisent plus de 60 millions de tonnes annuels de poissons soit plus de 40% de la consommation mondiale de poissons.
Hors l'élevage intensif  utilise  jusqu' à 5 kg de poissons péchés pour produire des farines d'alimentation permettant de produire 1 kg de poissons d'élevage.
La forte concentration en poissons génère des rejets azotés et phosphorés qui ont des conséquences néfastes et importantes sur le milieu marin .

La production mondiale annuelle actuelle de viande est de 270 millions de tonnes.
Cette production a pratiquement doublé en 15 ans.
La production de 1 kg de viande rouge nécessite 7 kg de céréales et 10000 litres d'eau.
La viande bovine consomme 10 fois plus d'énergie que celle d'un poulet.

La production de protéines animales génère du CO2
A titre indicatif et qu'il faudrait pondérer selon la distance de transport.

1 kg de poulet a généré 0,9 kg de CO2
1 kg de porc a généré 1,1 kg de CO2
1 kg de mouton a généré 6 kg de CO2
1 kg de bœuf a généré 8 kg de CO2
1 kg de veau a généré 15 kg de CO2

La production de nourriture pour ces élevages nécessite d'énormes surfaces agricoles qui sont gagnées sur les forets.
Cette déforestation massive génère des émissions de CO2 liées aux brûlages de ces surfaces.
De surcroît la déforestation diminue la capacité d'absorption du CO2 par la végétation et amplifie donc naturellement le phénomène. 
Aujourd'hui 70% des terres agricoles sont utilisées pour nourrir du bétail.

La réduction de consommation de protéines animales permettrait de disposer de surfaces agricoles supplémentaires sans empiéter sur les zones forestières.
Les surfaces ainsi disponibles permettraient de revenir à un mode de culture extensif sans engrais.
Les surfaces agricoles mondiales permettraient aujourd'hui de nourrir la population mondiale si l'alimentation était basée sur des céréales et des fruits et légumes.

L'utilisation de surfaces agricoles pour la génération de bio carburant utilise des surfaces qui pourraient être exploitées pour produire l'alimentation.
De plus les surfaces agricoles utilisées se trouvent majoritairement dans les pays pauvres, accentuant leur situation de pauvreté et de famine au détriment des pays riches.
Par contre la production de gaz énergétiques par la décomposition de végétaux utilisables par la suite comme des engrais naturels ne pénaliserait pas les surfaces agricoles et produirait un carburant renouvelable

La surexploitation des terres agricoles conduit maintenant des pays développés ou des pays en très forte croissance à utiliser des terres agricoles sur d'autres continents comme l'Afrique ou l'Amérique du sud car leurs surfaces agricoles sont insuffisantes pour subvenir au besoin de leur population avec les modes actuels de consommation.
La conséquence en plus des énergies de transport supplémentaires est d'affamer les populations locales pauvre en leur enlevant leurs terres agricoles.

Des zones de reconstitution de la biodiversité
Il est peu vraisemblable que l'homme survive à la disparition de la biodiversité.
Pour reconstituer cette organisation hiérarchique et organisée de la vie il serait nécessaire de créer de grandes zones inhabitées par l'homme en milieu marin, forestier, montagneux...
Des espèces aujourd'hui en cours de disparition pourraient être réintroduites dans ces réserves et suivi par des organisations ayant une structure internationale pour permettre de construire des plans cohérents.
Ultérieurement ces espèces reconstituées pourraient être réintroduites dans des milieux moins protégés pour permettre une exploitation raisonnée et réglementée. 
A ce jour seulement 12 % des terres émergées et 1% des océans sont des zones protégées.

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